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SIDA = complot (???)

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SIDA = complot (???) Empty SIDA = complot (???)

Message  Gourou Lun 5 Sep - 9:51

Le Sida a été créé par le gouvernement américaine !!!! Qu'il paraît.

Tuskegee : le drame qui nourrit la thèse du complot

La théorie du complot selon laquelle les Etats-Unis auraient inventé le virus du sida et l'auraient injecté aux populations noires est rejetée comme farfelue. Mais ses adeptes évoquent des faits similaires qui sont, eux, une réalité historique : l'expérience Tuskegee.

Le drame se déroule à Tuskegee, petite ville d’Alabama d’à peine 10.000 habitants, dans les années 1930. A cette époque, la syphilis prévaut dans la population noire fortement touchée par cette maladie. Une étude révèle que le comté de Macon, où se situe la ville de Tuskegee, a le plus fort taux de syphilis.
Sous l'égide de l’US public health service (UPHS) , une étude démarra en 1932 sur place pour suivre l'évolution naturelle de la maladie pendant un temps court. Dans le protocole, aucun traitement ne devait être administré pendant six mois, puis le traitement devait être institué. Des patients noirs de sexe masculin, âgés de 25 à 60 ans, furent recrutés à cet effet. Des soins médicaux gratuits pour toute la vie leur furent proposés ainsi que des repas chauds et des transports gratuits pour les visites médicales obligatoires deux fois par an. En cas de décès, 50 dollars étaient offerts pour frais d’obsèques, à condition d'accepter d’être autopsié. Près de 399 personnes signèrent initialement pour ces soins gratuits.


Privés de traitement

Les premiers résultats montrèrent qu'environ 20% de la population ciblée étaient séropositifs. Puis, l’USPHS décida de poursuivre l'étude durant l'été 1933, sans traiter les patients, comme il était prévu initialement. Au total, elle fut poursuivie pendant quarante années. Cette expérimentation donna lieu plusieurs rapports qui montrèrent les ravages de la syphilis en l’absence de traitement. Un article de 1955 trouva que plus de 30% des sujets autopsiés dans le groupe des syphilitiques étaient morts directement de lésions de syphilis avancée, cardio-vasculaires ou nerveuses.
Pendant toute la durée de l’étude, l’USPHS mit tout en œuvre pour que les"sujets" ne reçoivent pas de traitement. Dès 1934, il fut demandé à des médecins noirs de la région de ne pas traiter les patients inclus dans l'étude. En 1941, quand 256 d'entre eux s'engagèrent dans l'Armée américaine, l’USPHS envoya la liste à l’Armée pour "exempter" ces patients de tout traitement.

Bilan

En juillet 1972, Peter Buxton, un ancien enquêteur de l’USPHS, qui avait exprimé de graves réticences morales sur l'étude en 1966, divulgua l'affaire à Jean Heller, journaliste de l'Associated Press. L'agence envoya l’histoire le 25 juillet 1972 à la plupart des grands journaux américains.
L'étude Tuskegee fut enfin stoppée. Son bilan : 28 patients étaient morts directement de syphilis et 100 autres de complications liées à cette maladie. Au moins 40 femmes furent infectées par leurs conjoints et 19 enfants avaient conrtacté une syphilis congénitale transmise au cours de la grossesse.

Excuses officielles

Une enquête fut diligentée en 1973 par le Sénat, sous l'égide du sénateur Edward Kennedy.
Tous les patients furent retrouvés et traités, sans leur offrir de compensations financières. Le 25 juillet 1973, les patients et leur famille poursuivirent le Gouvernement des États-Unis ainsi que plusieurs personnes liées à l'étude, demandant 1,8 milliard de dollars de dommages et intérêts. En décembre 1974, un arrangement fut conclu avec le Gouvernement qui donna en dédommagement une somme de 10 millions de dollars. Le 16 mai 1997, à la Maison-Blanche, le président Bill Clinton présenta ses excuses aux patients et aux membres de leurs familles au nom du Gouvernement des Etats-Unis, lors d'une cérémonie solennelle.

http://tempsreel.nouvelobs.com/

Gourou
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Message  Gourou Lun 5 Sep - 9:52

« Le sida n'existe pas » : le VIH aussi a ses théories du complot
Sur le Web, les révisionnistes scientifiques du sida s'en donnent à cœur joie. Des théories qui nuisent à la prévention de la maladie.
Par Gilles Pialoux | Chef de service des maladies infect... | 30/06/2011

SIDA = complot (???) Sida_c10

Loin de disparaître avec les récents progrès dans la lutte contre l'épidémie, le phénomène révisionniste doutant des origines du sida, ou plus simplement la négation de l'origine virale de cette maladie – qui a pourtant fait 30 millions de morts en 30 ans – a paradoxalement trouvé un nouvel essor ces dernières années sur le Net.

► Cet article est extrait d'une enquête dans le cadre d'un ouvrage
coécrit avec Didier Lestrade sur les trente ans du sida (à paraître en 2011,
Editions Fleuve Noir). Il a été raccourci à l'occasion de sa publication sur Rue89 et publié en intégralité sur le site de http://www.vih.org.

Parfois, il s'agit d'idéologie, de délires scientistes. D'autres fois, de prétendus « traitements alternatifs » du sida. Un sujet particulièrement d'actualité à l'heure où la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) fait un gros plan sur les « magouillothérapeutes » du cancer.

En juin 2011, les termes « le virus du sida n'existe pas » donnent 73 000 résultats sur Google, en dépit des progrès faits, tant dans la connaissance du virus et de ses mécanismes de destruction que dans les traitements. Echappant à tout comité de lecture, à toute modération, ces thèses nient la cause médicale du sida, voire son existence, et ont trouvé sur la toile un terrain de propagation idéal.

Internet, transmetteur des théories négationnistes du sida

On utilise le terme de négationnisme pour distinguer le révisionnisme tendant spécifiquement à contester la réalité de crimes contre l'humanité, s'agissant tout particulièrement de la négation de la Shoah… et du sida.

Le sida est devenu le nouveau thème de ceux qui nient en bloc, ou qui cherchent un complot derrière chaque événement de la planète. Tara C. Smith et Steven P. Novella, scientifiques spécialistes de la question, déclarent :

« Internet a servi de médium fertile et non référencé pour répandre ces croyances négationnistes.

Le Groupe pour la réévaluation scientifique de l'hypothèse VIH/SIDA (Reappraising AIDS) notait : “Merci à l'ascendance d'Internet, nous sommes maintenant capables de revigorer notre campagne d'information.”

Internet est un outil efficace pour cibler les jeunes, et pour répandre tout type de désinformation à l'intérieur d'un groupe à hauts risques d'infection par le VIH. »

En réponse à ce phénomène, des sites officiels, comme celui du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NAID) ou celui des Centers for Disease Control, ont mis en ligne des articles répondant point par point aux théories révisionnistes du sida.

Les négationnistes du sida, vaste nébuleuse hétéroclite

En y regardant bien, ces théories peuvent être classées en trois groupes :

la théorie du complot – du savant fou à Big Pharma, en passant par le gouvernement américain ;

l'ésotérisme – de la carence en zinc au venin de serpent comme cause du sida, en passant par les ovnis ;

enfin, toutes celles qui servent objectivement une cause – que ce soit la défense de l'Afrique, l'attaque de l'impérialisme états-unien, le racisme ou l'homophobie, la promotion des médecines alternatives ou des tradithérapies, les mouvements anti-vaccin, etc. Ce dernier groupe est celui où on retrouve le plus d'ex-scientifiques poussant leurs pions et disséquant les données scientifiques disponibles à l'infini. Ils surfent sur les incertitudes du moment tout en détournant la parole, malheureuse ou franchement hasardeuse, de certains chercheurs (re)connus.

Les révisionnistes du sida forment une vaste nébuleuse très hétéroclite qui va du guérisseur africain à certains groupuscules barebaker, sans oublier les chefs d'Etat à l'image de Thabo Mbeki en Afrique du Sud, et les humoristes comme Dieudonné.

Le point commun : ils mettent en doute l'existence du sida en tant que syndrome, celle de son virus le VIH, ou de la corrélation entre les deux.

D'aucuns ont même tenté de démontrer sur eux-mêmes que le risque VIH n'existait pas. Un certain Dr Willner a ainsi mis en scène devant les télévisons espagnoles une prétendue auto-contamination en direct à la télé. Lors d'une conférence à Arrecife en 1993, il se pique le doigt avec une aiguille qu'il vient de piquer dans le doigt d'un séropositif… (Voir la vidéo)


1 La théorie d'Edward Hopper : un vaccin animal contaminé en RDC

La « contre-théorie » des origines du sida qui connaît probablement la plus grande audience, encore en 2011, est celle du vaccin anti-polio oral de Hilary Koprowski comme cause avancée du passage du chimpanzé à l'homme.

Le journaliste Edward Hooper suggère en 1999 que l'introduction du VIH dans la population humaine est due à un vaccin antipoliomyélique oral, administré par le docteur Hilary Koprowski entre 1957 et 1960 dans l'ex-Congo Belge, aujourd'hui République démocratique du Congo.

Hooper fait le lien entre le laboratoire de Stanleyville en RDC sur le camp Lindi – un camp d'élevage de chimpanzés installé à proximité – et la recherche que menait alors le virologue Hillary Koprowski sur l'hépatite et la polio dans cette région d'Afrique.

Selon lui, les premiers vaccins de ce type ont été en effet « produits à l'aide de cellules de chimpanzés contaminées par le virus du sida du singe ». Cette thèse est d'ailleurs reprise par d'autres courants révisionnistes du sida et utilisé par les groupes de pression anti-vaccination, y voyant là une preuve des méfaits vaccinaux.

En 2000, la première contre-expertise de la Royal Society est menée par le chercheur vaccinal Stanley Plotkin. En commençant par interroger les protagonistes de la campagne africaine de vaccination dans les années 1950. Tous démentent l'utilisation de cellules de reins de chimpanzés.

Confrontation et réfutation de la théorie du « sida du singe »

Une confrontation est organisée entre Edward Hooper et Hillary Koprowski. En septembre 2000, la première conférence sur les origines du sida est donc organisée à la Royal Society de Londres.

Des preuves irréfutables contredisent alors le travail de Hopper.
Après des années de débats et polémiques, le clou est enfoncé avec la publication d'un article de Michael Worobey en avril 2004 dans la prestigieuse revue Nature, intitulé « Contaminated poliovaccine theory refuted » (la théorie du vaccin polio contaminé réfuté). Une réfutation totale qui porte sur trois arguments :

la divergence génétique importante entre le VIH1 présent dans les populations locales vaccinées et le SIVcpz trouvés chez les chimpanzés ;

les études d'horloge moléculaire qui démontrent que le VIH1 était localement présent dans la région Kisangani de RDC plus de trente ans avant les expériences de vaccination contre la polio par Hillary Koprowski ;

l'absence de traces ADN du SIVcpz dans les préparations vaccinales conservées.

Edward Hooper a depuis contesté ces trois argumentaires et crié au « conflit d'intérêts » des signataires. Mais si la polémique s'est éteinte dans les publications scientifiques, elle continue sur le net.

La vidéo d'Edward Hooper, intitulée « Les Origines du sida » est encore hébergée en plusieurs endroit du Web et arrive dans les premières occurrences en tapant « origine africaine du sida » dans Google. Au point de troubler ceux qui suivent de loin l'histoire du sida.

2 La théorie de Peter Duesberg : le sida est une invention

Peter Duesberg, professeur de biologie moléculaire et cellulaire à Berkeley, est un scientifique de renom ayant travaillé, paradoxe de plus, sur les rétrovirus. Il est également sans doute le premier et le plus titré des révisionnistes du sida.

Il publie en 1996 le livre « Comment on a inventé le virus du sida » et un article scientifique du même titre dans le British Medical Journal, qui occasionnent plus de 500 commentaires, majoritairement de soutien.

Le livre est soutenu et introduit par un prix Nobel de chimie en 1993, Kary Mullis. Ses provocations augmentent le niveau de confusion. Kary Mullis, tout Nobel qu'il soit, se montre incompétent en ce qui concerne le sida et figure parmi les plus beaux pétages de plomb post-Nobel : il s'illustre notamment en déclarant vouloir prélever des cellules du patrimoine génétique de certaines personnalités pour les intégrer dans des bijoux. Il déclare dans cette préface :

« Nous savons que l'erreur est humaine, mais l'hypothèse VIH/sida est une erreur diabolique. Je dis cela à voix haute en tant qu'avertissement. Duesberg le dit depuis très longtemps. Lisez son livre ! »

On peut résumer la thèse de Duesberg par ces propos :

« Je propose que le sida ne soit pas considéré comme une maladie contagieuse provoquée par un virus ou un microbe classique, car aucun virus ou microbe ne mettrait en moyenne huit ans pour provoquer une première maladie, ni ne toucherait de façon sélective uniquement les individus qui ont habituellement un comportement à risque, ni ne serait capable de provoquer un cumul de plus de vingt maladies dégénérescentes et néoplasiques.

Un virus ou un microbe classique ne pourrait pas non plus survivre s'il était transmis de façon aussi inefficace que le sida et tuait son hôte au cours du processus. Les virus classiques sont soit hautement pathogènes et faciles à transmettre, soit non-pathogènes et latents et par conséquent très difficiles à transmettre. […]

En réponse à cette opinion, on fait souvent remarquer que les risques liés au sida existent depuis longtemps, alors que le sida est censé être un nouveau syndrome. Cependant, cet argument ne prend pas en considération le fait que les groupes à risque principaux – homosexuels et consommateurs de drogue par voie intraveineuse – sont devenus apparents et acceptables aux Etats-Unis seulement durant les dix à quinze dernières années, à peu près au même moment où le sida a commencé à apparaître.

L'acceptabilité a facilité et probablement accru les comportements à risque, d'où la fréquence des nombreuses maladies maintenant appelées sida. Il a été signalé que la consommation accrue de drogues avait fait augmenter le nombre de décès liés à la drogue, même si l'interprétation préférée était celle de contaminations par le VIH non-confirmées.

D'ailleurs, la permissivité particulière à l'égard de ces groupes à risque dans les métropoles a encouragé le regroupement des cas nécessaire à la détection du sida. »

Après des années de polémiques, le professeur Peter Duesberg a un peu perdu de sa superbe de provocateur révisionniste. Son dernier article sur le sida date de 2009 mais il n'en reste que le titre : « HIV-AIDS hypothesis out of touch with South African AIDS - A new perspective » (l'hypothèse du VIH-sida hors de propos avec le sida sud-africain - une nouvelle perspective).

En effet, sur la base de données scientifiques, il est retiré de la bibliothèque médicale PubMed car il « porte préjudice à la santé publique globale ».

3 La théorie « Big Pharma » : l'industrie du médicament a tout provoqué

« House of Numbers », le documentaire révisionniste de Leung Brent, est branché sur une autre théorie du complot : celui de « Big Pharma ». La cible, cette fois, est l'industrie du médicament et du vaccin qui, « pour multiplier leurs bénéfices, met en avant une maladie pour vendre ensuite un vaccin qui, soi-disant, la “traite”. C'est toujours la même vieille combine, que l'on parle de cancer du col de l'utérus, de grippe porcine ou de sida. »

En utilisant assez habilement au passage les errances de Luc Montagnier, corécipiendaire du prix Nobel de médecine 2008 pour la découverte en 83 du VIH.

Il est à noter que les propos ou les recherches du Pr Luc Montagnier ont souvent été, paradoxalement, l'otage involontaire de théories visant à nier l'existence même du virus qu'il a codécouvert. Certains ont vu dans la théorie des « cofacteurs », qu'il défend sans nier le poids du VIH, une alternative à la relation de causalité entre VIH et sida.

Particulièrement avec la théorie des mycoplasmes comme cofacteur pouvant jouer un rôle dans la pathogénie du VIH, travail auquel j'ai personnellement cru et collaboré durant mes années pasteuriennes. Des errances qui risquent de refaire surface avec le ralliement partiel de Luc Montagnier à la « mémoire de l'eau » de Jacques Benveniste.

4 La théorie australienne : rien ne prouve que c'est une maladie

Le Perth Group nie quant à lui :

l'origine virale du sida ;

la fiabilité des tests de dépistage du VIH ;

le fait que le VIH attaque les lymphocytes CD4 ;

toute efficacité des médicaments antirétroviraux tels que l'AZT et la capacité de la Nevirapine à diminuer la transmission mère-enfant.

Selon ce groupe, fondé par des médecins australiens :

« Les experts du VIH/sida n'ont pas prouvé :

l'existence d'un unique rétrovirus exogène acquis, c'est-à-dire, l'existence du VIH ;
que les tests d'anticorps du “ VIH ” sont spécifiques au “ VIH ” infectieux iIl s'agit d'une prise de conscience qui a un succès fou. Ça indique que tous les soi-disant “ tests du sida ” sont fondamentalement du charlatanisme) ;
la théorie du VIH dans le sida, c'est-à-dire que le VIH provoque l'immunodéficience acquise (que la destruction des lymphocytes T4 entraîne l'immunodéficience acquise) ou que l'immunodéficience acquise entraîne le développement du syndrome clinique du sida ;
que le “ génome du VIH ” (ARN ou ADN) provient d'une unique particule rétrovirale, exogène, acquise, infectieuse ;
que le VIH/sida est contagieux, que ce soit par le sang, les produits sanguins ou les rapports sexuels (sic ! ) ;
la transmission de la mère à l'enfant d'un rétrovirus VIH ou son inhibition par l'AZT ou la névirapine. »

Le Perth Group estime par ailleurs que :

« L'AZT (principale panacée de Big Pharma contre le sida) ne peut pas tuer le “VIH” et est si toxique qu'il se peut, en fait, qu'il provoque effectivement quelques cas de sida. »

Le Perth Group a proposé le stress oxydatif comme étant la cause unique du sida.

En 2011, le révisionnisme du sida toujours vivace sur le Net

Février 2011. Sur le site Sidaventure, un pur exemple de révisionnisme sida, sous le titre « 11 février 2011, le sida a été crée au fort Mc Kinley, aux USA, révèle un rapport du FBI ». Avec ces précisions, (fausses évidemment) :

« Un rapport révèle que le virus du sida a été créé en laboratoire par les USA pour réduire la population mondiale, principalement en Afrique (le programme population 2000 de l'ONU en 1971 destiné à réduire la population mondiale).

Il a été inoculé à 100 millions de victimes en Afrique en 1977 par des campagnes de vaccination contre la malaria, la fièvre jaune, etc. Vaccins qui étaient intentionnellement infectés par le sida. Ces campagnes de vaccination génocidaires ont été faites par des missionnaires de l'OMS et des associations chrétiennes…

Il a aussi été inoculé à plus de 2 000 homosexuels américains en 1978 lors d'une campagne de vaccination contre l'hépatite B par le centre de contrôle des épidémies (Center For Disease Control) et par le New York Blood Center au cours de l'opération Trojan Horse (Cheval de Troie).

Toutes ces révélations, selon ce site militant, sont avérées et mis à disposition du public par le FBI qui comme l'oblige le Freedom of Information Act doit mettre ses archives à la disposition du public après 25 ans. »

Le négationnisme du sida, un danger pour la prévention

Le révisionnisme du sida n'est pas seulement un terrain de joute sur Internet pour adversaires et tenant de l'histoire ou de la science.

Il est permis d'imaginer que ces courants très présents sur le Net ont toujours un impact négatif en termes d'acceptation de la maladie mais aussi en termes de prévention, en allant jusqu'à avancer comme preuve de la non-existence du VIH le fait que le préservatif n'aurait « qu'un effet négligeable ».

Abandonnées des publications scientifiques, mal connues des associations de lutte contre le sida, inconnues des cliniciens, les théories révisionnistes du sida qui tournent sur le Net ont sans doute leur part de responsabilité dans le retard pris en Afrique comme aux Etats-Unis ou en Europe dans le dépistage et les politiques de réduction des risques sexuels. Comment se protéger d'un virus lorsque l'on nie son existence ?

Illustration : capture d'écran du documentaire « Les Origines du sida » de TV5.

Rue89

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Message  Newo Sam 22 Oct - 22:20

Origine du sida : la fin d'une polémique ?
La vaccination antipoliomyélitique n'a pas transmis le sida à l'homme

Il y a plus d'un an, un livre bien documenté a ouvert une polémique sur l'origine du sida : le virus a-t-il été introduit dans la population humaine par l'intermédiaire d'un vaccin antipolio administré en Afrique dans les années 1950 ? Des résultats récents de biologie moléculaire permettent de réfuter cette thèse qui, sur le terrain, a provoqué un recul de la vaccination.

Depuis l'irruption de la maladie du sida en 1981 aux Etats-Unis, de nombreuses théories ont été émises pour expliquer l'origine du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et l'extension de la pandémie. En 1999, le journaliste Edward Hooper a médiatisé celle-ci : dans un livre à succès, The River, A journey to the S ource of HIV and AID (1) , il suggère que l'introduction du sida dans la population humaine est due à un vaccin antipoliomyélitique oral, administré par le docteur Hilary Koprowski entre 1957-1960 au Congo. Selon Hooper, les premiers vaccins de ce type auraient été en effet produits à l'aide de cellules de chimpanzés contaminées par le virus du sida du singe. La presse a bien accueilli cette thèse, et, par exemple, le livre de Hooper a fait l'objet d'une critique favorable dans La Recherche (I) .

De nombreux scientifiques ont admis que la crainte était légitime et l'enquête journalistique bien construite. Néanmoins, celle-ci mettait en jeu une telle série de spéculations qu'il leur a paru indispensable d'entreprendre une contre-expertise approfondie(2). En septembre dernier, la Royal So-ciety de Londres a ainsi réuni des spécialistes du VIH et plusieurs personnes impliquées dans les campagnes de vaccinations antipoliomyélitiques des années 1950-1960. L'analyse du travail de Hooper n'a pas qu'un intérêt historique car il a eu des effets fâcheux sur la distribution du vaccin antipoliomyélitique en Afrique. A l'occasion de la réunion londonienne, Stanley Plotkin, un proche collaborateur de H. Koprowski, a rédigé un texte qui, en reprenant point par point les arguments exposés dans The River , ôte tout caractère de plausibilité à la théorie de Hooper(3).

Séquençage. S. Plotkin commence par mettre en avant les récents résultats issus d'un séquençage génétique comparatif : le virus de l'immunodéficience simienne de chimpanzé (VIScpz) est à l'origine du virus de l'immunodéficience-1 (VIH-1), tandis que le VIS de mangabey (une autre espèce de singe) est responsable de l'apparition du VIH-2. Si le premier échantillon humain connu contaminé par le VIH-1 date de 1959, ce virus se révèle déjà très différent du VIScpz. Les mêmes travaux situent entre 1920 et 1940 le début de la propagation du sida dans l'espèce humaine, mais l'ampleur des différences génétiques entre le VIScpz et le VIH-1 suggère que le virus simien est passé chez l'homme bien avant cette date. Ces divergences génétiques entre les virus sont-elles incompatibles avec la théorie exposée dans The River ? Oui, explique S. Plotkin, car il est peu probable que le VIScpz ait pu passer chez l'homme en 1957 et se transformer en VIH-1 en quelques années : plusieurs décennies, voire un siècle, auraient été nécessaires pour donner naissance à la séquence génétique du VIH-1 présente en 1959.

Selon E. Hooper, la souche virale du vaccin oral antipoliomyélitique (CHAT) aurait été produite dans des cellules de chimpanzés au sein de l'un des laboratoires suivants : l'institut Wistar de Philadelphie, le laboratoire Wyeth en Pennsylvanie, en Belgique ou au Congo. Mais, comme E. Hooper l'indique lui-même, l'espèce de singe utilisé pour la production de CHAT n'était pas précisée dans la littérature scientifique. Lors de la préparation de la contre-expertise de la Royal Society, S. Plotkin a interrogé seize personnes ayant fréquenté les instituts dans les années 1950. Tous ont démenti l'utilisation de cellules de reins de chimpanzés. De plus, jusqu'en 1960, toute la documentation montre que les vaccins américains et européens étaient produits sur des cellules de macaques, un autre type de singe, provenant d'Inde et d'Indonésie. Certes, il y a bien eu, à l'époque, cinq ou six envois de reins de chimpanzés depuis le Congo aux Etats-Unis, mais une trop lourde logistique a empêché la généralisation de cette pratique. De plus, les documents montrent que ces quelques reins ont servi à des études sur l'hépatite. Enfin, en ce qui concerne la production de vaccins au Congo, tous les témoins s'accordent pour dire que le laboratoire congolais n'était pas équipé pour ce genre de travail.

Plaçons-nous néanmoins dans le cas improbable où, comme le prétend E. Hooper, des reins de chimpanzés auraient servi à fabriquer le vaccin antipoliomyélitique : quelle était la possibilité de contamination humaine par un ancêtre du VIH-1 ? S. Plotkin déroule plusieurs arguments pour montrer que la probabilité était infime. Tout d'abord, les chimpanzés dont il est question provenaient de l'est du Congo, alors que le virus SIVcpz, proche du VIH-1, provient de régions de l'ouest (Burundi, Ouganda). De plus, les scientifiques s'accordent pour dire que les nombreux traitements impliqués dans la fabrication du vaccin antipoliomyélitique (enzymes, congélation, etc.) auraient détruit un virus aussi fragile que le VIH ou le VIS. Par ailleurs, le rein ne contient que très peu de cellules lymphoïdes, nécessaires à la propagation du VIH. Enfin, si E. Hooper a bien pointé la coïncidence entre la campagne de vaccination antipoliomyélitique urbaine et les 23 cas de sida survenus au Congo avant 1980, S. Plotkin répond que les mêmes lots de poliovirus ont servi à vacciner des enfants au Congo, aux Etats-Unis, en Suède, en Suisse et en Pologne sans que l'on ne décèle de cas de sida dans ces derniers pays. De plus, une prédominance urbaine est toujours observée pour les maladies sexuellement transmissibles : on ne peut donc pas établir de corrélation entre les lieux de distribution du vaccin et les cas de sida.

Molécules. Enfin S. Plotkin souligne l'importance des données moléculaires obtenues récemment en effectuant, sur des échantillons de deux lots vaccinaux antipoliomyélitiques utilisés au Congo, une amplification de séquences spécifiques de l'ADN (appelé PCR, polymerase chain reaction ). Ces travaux ont révélé que l'ADN cellulaire des préparations vaccinales provenait bel et bien de cellules de macaques et non de cellules de chimpanzés. L'analyse moléculaire confirme donc les écrits de l'époque. De fait, aucune trace d'ADN de VIH ou de VIS n'a été détectée par PCR, et de nombreux autres lots de préparations vaccinales se sont révélés tout aussi négatifs pour la présence du VIH ou du VIS.

En résumé, pour que la thèse de Hooper tienne debout, de nombreux événements qui avaient une probabilité infime de se produire auraient dû tous avoir lieu. Certes, il est difficile d'infirmer totalement une hypothèse, mais, avec cet exercice de réfutation scientifique, S. Plotkin fait pencher la balance en sa faveur : les témoignages, la documentation de l'époque, l'analyse épidémiologique et les données moléculaires soutiennent l'idée que le vaccin poliomyélitique n'a pas transmis le sida aux êtres humains.

Il demeure que l'identification de l'ancêtre du VIH chez certaines espèces de singes n'indique pas comment s'est effectué le passage du singe à l'homme. Ce phénomène n'a rien de nouveau : de nombreux virus passent naturellement d'une espèce animale à une autre. Puisque la consommation de viande de chimpanzé est courante en Afrique centrale, il est probable que le VIS est passé à l'homme par le sang de chimpanzé lors de la préparation et/ou de l'ingestion de la viande. Cependant, il est clair qu'il ne faut pas s'arrêter à cette contamination initiale, mais continuer à s'interroger sur les événements qui ont favorisé l'explosion de l'épidémie de sida à partir des années 1980.

Denise Naniche
http://www.larecherche.fr/

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